La pénurie de professeurs et professeures francophones en Ontario a été un sujet fréquemment abordé au sein de la communauté éducative au cours des dernières années.
https://www.nea.org/advocating-for-change/new-from-nea/back-school-without-qualified-teacher
La situation actuelle en Ontario, avec le déclin de professeurs et professeures francophones cause une pénurie d’enseignants alarmante. La pandémie de la Covid-19 a mis en évidence la gravité de la situation. Cependant, contrairement aux idées préconçues, la pénurie de personnel enseignant francophone se perpétue depuis des années, et nécessite un appui immédiat.
« Nous sommes continuellement à la recherche de membre francophone qualifié dans nos écoles. »
– Mme Mireille Major-Lévesque , directrice de l’éducation pour le CSDCAB
Malheureusement cette pénurie oblige à plus de 500 individus non qualifiés à enseigner sous lettre de permission chaque année – comme moi qui fait partie de cette statistique. Les statistiques démontrent que s’il n’y a aucun changement, la situation s’aggravera et aura par conséquent environ 3 000 personnes qui enseigneront sous lettre de permission par l’année 2025-2026. Toutefois, il y a certainement plusieurs opinions variées en ce qui concerne la pénurie et la Covid-19 par rapport à l’éducation des étudiants et des étudiantes des écoles de langues françaises.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1872307/penurie-ontario-enseignement-francais
L’augmentation du nombre de lettres de permission intérimaire est éloquente d’une pénurie de main-d’œuvre qualifiée.
Malgré tous, il y a eu certains avantages. La pandémie a offert des opportunités d’embauches à ceux et celles qui cherchaient des emplois à temps plein, a permis aux étudiants et aux étudiantes déjà inscrits à la faculté d’Éducation la possibilité d’enseigner pendant qu’ils faisaient leurs études, de compléter leurs stages tout en étant rémunérés, et l’occasion de vivre des expériences pédagogiques extraordinaires. Elle a aussi permis à plusieurs gens non qualifiés la chance de découvrir un amour inconnu pour la profession de l’enseignement, et qui planifient de poursuive une carrière dans le domaine de l’éducation – comme moi personnellement.
https://www.humeurs.be/2019/01/penurie-denseignants
Pourtant, la pénurie d’instructeurs et d’instructrices a causé de nombreuses difficultés pour répondre aux besoins. Plusieurs écoles francophones ont dû embaucher des personnes non qualifiées pour enseigner à leurs élèves. Regrettablement, plusieurs d’entre eux – étant des membres de la communauté ont seulement été embauchés parce qu’ils parlaient français. Tristement, malgré leurs efforts, certains individus embauchés n’avaient les connaissances ou les capacités nécessaires pour offrir aux élèves une éducation de qualité.
Toutefois, malgré le diplôme ou les qualifications nécessaires afin d’être considéré comme étant un enseignant ou une enseignante qualifiée par l’Ordre et le système d’éducation, cela ne reflète pas le type d’enseignant qu’une personne a le potentiel de devenir. Ce n’est pas parce qu’un individu possède le « morceau de papier » qu’ils sont taillés pour le travail… certaines personnes sont simplement douées avec le don d’enseigner et d’inspirer ceux et celles autour d’eux. Ce sont des éducateur.trices-nés.
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Liens externes:
- https://files.ontario.ca/edu-report-on-shortage-teachers-french-langauge-education-system-fr-2021-06-17.pdf
- https://www.uottawa.ca/gazette/fr/nouvelles/penurie-denseignants-francophones-ontario-luniversite-cherche-solutions
- https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1872307/penurie-ontario-enseignement-francais
jessiescottfra3703.wordpress.com 